Titou anime également un atelier d’écriture.
Cet atelier d’écriture récréative propose en toute simplicité des jeux avec le langage, avec les lettres, les mots, les textes, afin de se faire plaisir et de donner du plaisir aux autres en communicant ses productions. Loin d’être des obstacles à la liberté d’expression et à la spontanéité, les exercices à contraintes particulièrement précises favorisent la créativité de l’imaginaire et ouvrent des champs sémantiques gigrantextes.
Transduction, Parodie, Cadavres exquis (d’André Breton), Logo rallye et exercices de style de Raymond Quenaud, Phrases à démarreur de Georges Perec , Cortèges de Jacques Prévert …
Une contrainte artistique volontaire est une contrainte artistique ( formelle, théorique, plastique, thématique…) utilisée sciemment comme un moteur créatif. Le rapport entre les contraintes artistiques ou littéraires et la liberté est problématique : on soupçonne parfois les premières de nuire à la seconde. Pour lever cette ambiguité, les praticiens utilisent un oxymore, « la contrainte libératoire » qui investit le concept de toute sa charge créatrice.
A ce sujet Raymond Queneau (dans Batons chiffres et lettres) écrivait : » Une autre bien fausse idée qui a également cours actuellement, c’est l’équivalence que l’on établit entre inspiration, exploration du subconscient et libération, entre hasard, automatique et liberté. Or cette inspiration qui consiste à obéir aveuglément à toute impulsion est en réalité un esclavage. Le classique qui écrit sa tragédie en observant un certain nombre de règles qu’il connait est plus libre que le poète qui écrit ce qui lui passe par la tête et qui est l’esclave d’autres règles qu’il ignore. »
« Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ! » Charles Baudelaire, à propos de la forme du sonnet, dans Petits poèmes en prose.
Excellente idée